(French below – Français plus bas)
We flew to London for a day and a half to (finally!) see the premier of K’s feature film, “Maya” at the Whirled Cinema. What a wonderful movie it was. Trully astonishing. No showing up of special effects or any kind of technology here: expect a story (an amazing original story rooted into Pakistani culture, not some kind of ready-made scenario), real animal guts (no animal has been harmed in the making of the movie though!) and real recordings of demonic possession noises. The horror displayed by K is raw and true, playing on the spectators’ feelings rather than on music/make up/other surprising effects that would make you jump – but would not terrify you on a longer term. You get closer to the character of Maya and completely empathise with her although she scares you, and you suffer with her, feel both her relief and horror – all you want at some point is to give her a hug and tell her she’ll be fine. I’ll stop here because it’s so difficult for me not to spoil the whole movie. All I know is that I really want to see it again, like, now, and that I really want you to see it too.
There’s a way to make it happen: support K and Bad Wolf Films on social media (facebook/twitter) and help her applying to festivals’ screenings.
(Pictures by Lauren, Willy, Ameena and myself)
On a volé jusqu’à Londres pour une journée et demi afin d’assister (enfin !) à la première du long-métrage de K, “Maya”, au Whirled Cinema. Et de quel merveilleux film il s’agit. Surprenant. Impressionnant. Pas de prétention crâneuse de surétalage d’effets spéciaux ou de toute autre nouvelle technologie cinématographique souvent prétexte à une trame narrative médiocre : attendez-vous à une histoire, une surprenante et originale histoire inscrite au coeur de la culture pakistanaise, de véritables entrailles animales (aucun animal n’a été blessé durant le tournage, rassurez-vous !) et de véritables enregistrements de sons gutturaux entendus lors d’un exorcisme. L’horreur que nous présente K est crue et vraie, elle joue sur les émotions du spectateur plutôt que sur les effets de surprise (musicaux ou visuels) qui vous feraient sursauter dans les films d’horreur habituels – sans vous laisser cependant ressentir cette peur sur le long terme. Vous vous rapprochez du personnage de Maya et bien qu’elle soit terrifiante, vous prenez part à ses états d’âme, vous souffrez avec elle, ressentez à la fois son soulagement et sa panique – il y a même des moment où vous souhaiteriez seulement la prendre dans vos bras et la rassurer, lui dire que tout ira bien. Je m’arrête ici car il m’est très difficile de ne pas spoiler le film en entier. Tout ce que je sais, c’est que je veux vraiment le revoir, genre maintenant, et que je veux vraiment que vous le voyiez aussi.
Il a une solution pour cela : supportez K et Bad Wolf Films en la suivant sur les réseaux sociaux (facebook/twitter) et aidez-la à payer les frais de participation aux festivals du film d’horreur.
Alice von Gotha - bilingual artblog 